Naples, 1947.
Au rythme des chansons traditionnelles, des troubadours, musiciens et conteurs, l’histoire nous plonge dans cette ville de grandeur et de misère où Linda et Anna, deux soeurs orphelines, tentent de survivre dans l’effervescence de l’après-guerre.
Ces deux affranchies incarnent toute la lumière, la résilience et la dignité des femmes du Sud dont, même si les miracles se font rares, la foi en la vie reste inébranlable.
Leur combat illumine les rues sombres et les nefs des églises autant que les esprits charmeurs des napolitains, pour qui chaque saint a un passé et chaque pêcheur un avenir…
Et si, pour une fois, un miracle était possible ?
Piezz’e Core a obtenu 3 P’tits Molières au Festival OFF d’Avignon 2019 :
- Coup de cœur du Jury
- Prix du Public
- Meilleur acteur dans un second rôle masculin (Pierre Marazin)
auteurs
Claudia Palleschi & Léa Dubreucq
mise en scène
Dimitri Dubreucq
direction musicale
Claudia Palleschi & Pascal Claro
chorégraphies
Léa Dubreucq & Claudia Palleschi
avec
Claudia palleschi, Léa Dubreucq, Pascal Claro, Pierre Marazin et Anaël Alexandre
Naples, en 1947, une des villes les plus bombardées d’Europe. Haute en couleur, vindicative mais aussi terrible et fourbe, cette ville excelle dans l’art de s’en sortir en trois pirouettes. Pure balance entre grandeur et misère, Naples est une parfaite métaphore de la vie.
Au coeur de cette histoire, deux femmes. Deux sœurs, l’une consumée par la souffrance, l’autre portée par son insouciance. Proches de tout l’amour qu’elle se portent, elles sont néanmoins séparées par leurs aspirations : tandis que l’une aimerait vivre, l’autre ne pense qu’à survivre.
1947 ou aujourd’hui ? Tout l’intérêt est là. Qu’est ce qui a changé ? Hormis le contexte, pas grand chose. Chacun se bat avec plus ou moins d’ardeur jour après jour, dans l’éternelle quête du bonheur.
Dans un monde où la fatalité frappe souvent à nos portes, l’histoire de ces deux soeurs démontre une chose : s’il est évident qu’on n’est pas maître de tout, nos choix face à l’adversité en revanche, ne dépendent que de nous. Alors peut-être, pouvons-nous décider d’être heureux.
En choisissant Naples, c’est un pays que nous avons choisi, avec son histoire et sa culture. Nous avons revisité des chants folkloriques traditionnels napolitains et pour leur rester fidèle, nous en avons conservé le dialecte d’origine. Empreints d’une forte spiritualité, ces chants soulignent le caractère culturel de la religion à Naples et en Italie de manière plus large.
L’Italie étant également la patrie de la Commedia dell’Arte, pas de hasard quant à l’apparition de personnages masqués. En cassant le réalisme apporté par les deux soeurs, ils renforcent les moeurs de l’histoire et en accentuent la dimension symbolique.
Dans cette même idée, la mise en scène inclue plusieurs chorégraphies, qui portent les tournants importants de l’histoire.
« I figli so piezz’ e core ».
Cette phrase en dialecte napolitain, d’où nous tirons le titre de la pièce, signifie « mes enfants sont une part de mon coeur ». Utilisée par les mères pour désigner leurs enfants, c’est un clin d’oeil à la maternité mais plus largement, au lien qui unit les membres d’une même famille. Piezz’e Core conte l’histoire de femmes, mais c’est avant tout un conte sur la vie.
C'est monté avec une énergie, une qualité de chants et de danses peu communs qui en font un spectacle total. Il faut courir les voir, c'est beau et si bon aux oreilles.
Un spectacle enlevé où la gaité côtoie le drame et où les chansons font partie intégrante de la vie.
Du théâtre musical poignant et touchant dans lequel le spectateur est emporté par la fougue et la passion de cinq fabuleux comédiens, chanteurs et musiciens.